Dans l’objectif : les navires « fer-à-repasser » britanniques

Fletching(brit)La flotte du Royaume-Uni a compté dans ses rangs des unités baptisées « flat-iron », c’est à dire des « fer-à-repasser » ; une désignation singulière pour qualifier des navires pouvant remonter la Tamise au-delà des ponts de Londres. La caractéristique majeure de ces derniers portait bien évidemment sur leur aspect totalement plat et d’une dimension telle qu’elle optimisait le transport. Il faut savoir que, pendant de nombreuses années, plusieurs centrales thermiques, fonctionnant au charbon, étaient … Lire la suite...

« Lady Hyacinth » : une longue escale rouennaise

Lady Hyacinth(brit)++Le 2 avril 1971, fait son entrée au port de Rouen le caboteur britannique Lady Hyacinth. Cette unité de 55 mètres de longueur et 650 tonnes de port en lourd, navigue depuis février 1950. Ce cargo a été réalisé par le chantier J.Pollock & Sons de Faversham (près de Sherness, dans l’estuaire de la Tamise) pour l’Amirauté britannique; il sera finalement livré à la navigation commerciale comme Goldlynx pour un transporteur de Londres. Le cargo va … Lire la suite...

Dans l’objectif : le liberty-ship cubain « Ignacio Agramonte »

Ignacio Agramonte(cuba)Chacun sait le rôle très important qu’ont joué les « liberty-ships » pendant la Seconde Guerre Mondiale. Au total, environ 2 700 navires de ce type ont été réalisés dans les chantiers nord-américains pour soutenir l’effort des forces alliées. A la fin de la guerre, bon nombre de liberty-ships ont été exploités sous divers pavillons permettant aux flottes décimées par le conflit de retrouver une capacité de transport. La France, par exemple, a reçu 75 de ces … Lire la suite...

La fin tragique de l’ancien « Trans-Betica »

En 1975, l’armement espagnol Trafinasa (Traficos Navieros S.A.) basé à Bilbao, prend livraison d’une série de trois unités identiques de 2 700 tonnes de capacité d’emport, réalisée au chantier de la Sociedad Metalurgica Duro-Felguera de Gijon : ils sont baptisés respectivement Trans-VasconiaTrans-Tarraco et Trans-Betica. Longs de 81,30 mètres, ils présentent une largeur de 13,40 mètres et sont propulsés par un moteur de près de 3 000 cv pour une vitesse de 14 noeuds.

Le … Lire la suite...

« Saga Cob », un navire particulier

En janvier 1986, le port de Rouen reçoit un navire un peu particulier, le Saga Cob, de pavillon cypriote. Cette unité de 87 mètres de longueur et 13,16 mètres de largeur, présente une rare polyvalence : il peut tout à la fois embarquer des marchandises diverses, des produits pétroliers ou encore des conteneurs.

Le Saga Cob a été construit par le chantier suédois Gotaverken Solvesborg, installé dans cette dernière ville (située sur la côte Sud-Est de … Lire la suite...

En juin/juillet 1971, le port de Rouen reçoit… un brise-glaces

C’est un visiteur peu commun que le port de Rouen accueille en juin/juillet 1971 : il s’agit du brise-glaces norvégien Norhope. Cette touchée (inhabituelle) lui donne l’occasion d’embarquer du matériel à destination de l’île de Hopen, dans l’archipel du Svalbard (le Spitzberg), au Nord de la Norvège. Pour assurer le transfert des marchandises jusque sur l’île, le navire embarque aussi un « hovercraft » (bateau sur coussin d’air), unité qui acheminera le matériel jusqu’à terre, le … Lire la suite...

Eduard Bohlen… échoué au milieu des sables

Il est là depuis le 6 septembre 1909… Ce jour-là, le brouillard a raison du cargo allemand Eduard Bohlen. Ce navire de la compagnie allemande Woermann, se rend de Swakopmund (aujourd’hui la troisième plus grande ville de Namibie après Windhoek, la capitale et Walvis-Bay, le principal port du pays) au Cap (Capetown).

L’Eduard Bohlen a été livré en 1891 par le chantier allemand Blohm & Voss, de Hambourg (il y avait été lancé le 23 octobre … Lire la suite...

Les chantiers havrais construisent quatre « JO »

A la fin des années 60, les Ateliers et Chantiers du Havre (ACH) réalisent la construction de quatre petits navires frigos qui navigueront sous les couleurs de l’armement norvégien Lars Rej Johansen. Comme il est de tradition dans cette compagnie, les navires portent des noms débutant par les deux lettres « Jo ». C’est ainsi que vont être lancés et livrés successivement les Jofrigo (livraison en avril 1968), Jogela (1968), Jo Rivka (février 1969) et … Lire la suite...

« Heye-P », fidèle des quais en Seine

Le port de Rouen compte de nombreux navires fidèles de ses quais. Au nombre de ceux-ci, on peut citer le caboteur allemand Heye-P, visiteur des postes rouennais, mais aussi de plusieurs installations portuaires en Seine fluviale.

Le Heye-P a été livré en 1967 par le chantier allemand Gebr Schlomer, implanté à Oldersum (une ville située en Basse-Saxe). Long de 48 mètres et large de 7,20 mètres, il pouvait embarquer 420 tonnes de fret. Le Heye-P a … Lire la suite...